Il est membre du Laboratoire d’études religieuses, des sciences cognitives et sociales de la Faculté des lettres et sciences humaines de Fès. Il se prépare à soutenir une thèse de doctorat à l’Université de Sidi Mohamed bin Abdullah à Fès. Il a encadré un ensemble de séminaires organisés par le Centre des sciences et de l’urbanisme pour les études et les recherches et a participé à de nombreux séminaires, notamment : le Forum International des Cultures Africaines au Maroc, le Symposium International “Le Sahara dans les Relations Afro-marocaines, le Premier Congrès International de Fiqh (Jurisprudence Islamique) : le Fiqh Malékite : Fiqh du Livre et Sunna en Libye, et le Symposium National de la Faculté des Sciences Théologiques de Samara “Aspects de l’intérêt des Oulémas du Sahara à l’appui théologique”.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont : Livre de l’essence des conseils du Souss experte des index (en attente de soutenance), et un index au cours de la récapitulation de Mokhtar Soussi (sous arbitrage), Les fondements du rite Malékite et leur rôle dans la communication entre le Maroc et les pays d’Afrique subsaharienne (œuvre collective) et La dialectique de l’enseignement des sciences et de l’urbanisme dans le Sahara à travers la dynastie Wahdouite (œuvre collective) et Repères dans la vie du juge Sidi Obaid Al-Bouaitawi (dans le cadre des travaux d’un colloque) ainsi que des études publiées sur le site le Sahara, science et urbanisme.
Résumé: manuscrits amazighs et écriture arabe au sud du Maroc entre identification et créativité
La langue amazighe fait partie de la culture d’un groupe de peuples africains. Au sud du Maroc, à titre d’exemple, la langue amazighe de la Région du Souss prend les devants en termes de communication.
Avec l’interaction des érudits de ce pays à travers l’Histoire, avec les connaissances islamiques et les sciences de la langue arabe, une connaissance intime a émergé entre la langue amazighe et la lettre arabe. De là, est apparue une innovation dans l’approche de l’étude des divers problèmes de connaissance dont les manuscrits ont été l’une des manifestations les plus importantes.
Les Aït Souss (N.B : habitants du Souss) ont écrit en lettre arabe une grande partie de leurs connaissances législatives et arabes ce qui a permis de relever l’estime de la langue arabe à leurs yeux ainsi que l’émergence de productions de connaissances la servant. C’est le cas de manuscrits amazighs, qui sont considérés comme des encyclopédies, des systèmes et des transcriptions écrites en lettre arabe ce qui a permis de rapprocher la langue arabe des amazighophones, dont nous trouvons la trace dans les armoires de Souss.
Cette étude se proposera donc de mettre en relief les spécimens distincts de manuscrits du Souss en lettre arabe ayant permis de rapprocher la connaissance de la langue arabe en s’attardant sur quelques caractéristiques de son écriture et sur les principaux sujets qu’ils ont traité tout en se concentrant sur les encyclopédies écrites en lettre arabe.